samedi 5 novembre 2011

Avant d'aller dormir

Avant d’aller dormir
S. J. WATSON

A la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est affecté d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune étudiante célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir à sa grande surprise qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis plus de vingt ans.
Tous les traitements ayant jusque là échoué, son dernier espoir réside dans son nouveau neuropsychologue, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime pour l’aider à se remémorer son quotidien et ainsi rassembler peu à peu les fils de son existence.
Quand Christine commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, elle est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite, elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent.


Avant d’aller dormir est un cadeau, en lisant la quatrième de couverture j’ai eu très envie de l’attaquer rapidement. En effet, le résumé donne déjà très envie, mais en plus les commentaires d’écrivains et de la maison d’édition nous laissent présager un très grand livre.
Je m’attendais à un thriller psychologique très puissant / prenant / haletant (je cherche mais je n’arrive pas vraiment à retranscrire le sentiment que j’en attendais d’une meilleure façon…), doublé d’une machination bien compliquée et saupoudré d’un soupçon d’action.
Et bien ce n’est pas du tout ça !

Et donc très logiquement je me suis trouvée un peu décontenancée par ce début que j’ai trouvé long, répétitif et mou. J’ai cherché où pouvait bien se trouver le thriller qui par définition est censé provoquer des émotions fortes chez le lecteur. On avait plutôt affaire à la biographie d’une femme amnésique.
Biographie qui en soit est plutôt bien retranscrite et la première personne du singulier nous aide à être proche de ses émotions, mais vous serez d’accord avec moi : on est bien loin du suspens. Je me suis dit « c’est pas vraiment ce pour quoi j’ai signé… ».

Mais malgré les longueurs, la lecture est facile et rapide, ce qui, ajouté à un petit je ne sais quoi, nous encourage à essayer d’aller voir un peu plus loin et à ne pas l’abandonner tout de suite.
Et on a raison, puisqu’enfin on obtient des révélations, un peu moins de répétitions, un peu plus de psychologie. Et dans le dernier quart apparait finalement un peu de tension et d’appréhension qui, à mes yeux, caractérisent vraiment un thriller.
Cela dit, ça ne le rend que moyennement plus attrayant puisque j’ai trouvé la fin télescopée, j’avais deviné depuis une bonne soixantaine de pages le rebondissement final.

Ce qu’on ne peut pas enlever à Watson c’est cette écriture fluide et facile qui permet un dénouement très bien écrit. Et en grande émotive qui se respecte, j’ai quand même versé ma petite larme…

Avant d’aller dormir n’est, pour moi, vraiment pas le roman du siècle (contrairement à ce qu’en disent les critiques), mais il reste un livre plutôt agréable très vite lu et pas très compliqué, sans prise de tête.


Vous aimerez sûrement :
-      Si vous aimez les héros pour lesquels on éprouve facilement de la compassion.
-      Si vous aimez que la grande majorité du livre ne soit qu’une mise dans l’ambiance.
-      Si vous aimez le thème de l’amnésie par-dessus tout.

A mon avis, vous n’aimerez pas :
-      Si vous aimez les thrillers plein de suspens et de rebondissements.
-      Si vous aimez les intrigues bien ficelées et compliquées.

1 commentaire :

  1. J'aime les thrillers à rebondissement, j'aime le gore, le sang et je me demande encore comment j'ai fait pour aimer celui ci :) Merci de ton passage.

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