Les frères Grimm
(Illustration de Michael Hague)
(Illustration de Michael Hague)
Il était une fois un mari et son épouse qui souhaitaient depuis longtemps avoir un enfant. Un jour enfin, le bon dieu exerça leur vœu. Derrière chez eux vivait une puissante magicienne qui avait un splendide jardin où poussaient de belles raiponces. Un jour, la femme eut terriblement envie d'en manger...
Raiponce est un conte que je connaissais vaguement, mais qu’on ne m’avait jamais lu enfant.
Dans le cadre du challenge d’Isallysun, j’ai décidé de découvrir cette histoire des frères Grimm.
Cette lecture me mène à 1 conte lu et visionné sur 5 prévu.
Comme souvent, ce conte est très court et nous raconte une histoire de Prince et de jeune fille kidnappée par une méchante sorcière, mais tout se termine en conte de fées : ils tombent amoureux et ont beaucoup d’enfants. Pourtant, j’ai trouvé que pour arriver à cette fin heureuse, on passe par des étapes qui ne sont pas tendres voire même dures pour de jeunes enfants lecteurs : le prince se fait crever les yeux et la jeune fille enceinte est abandonnée dans le désert.
Les illustrations qui accompagnent le récit m’ont déçue. Elles collent plutôt bien à l’histoire (sans rien y apporter toutefois) mais ce ne sont pas le genre de dessins que j’apprécie.
Commentaires sur le dessin animé :
En parallèle, j’ai visionné le dessin animé du même nom.
L’histoire y est allègrement modifié, pour l’étoffer d’une part (il faut bien durer 1h30) et pour le rendre plus conforme aux histoires que l’on connait d’autres part.
Ainsi, la jeune fille devient une princesse perdue possédant des pouvoirs magiques et le prince devient un jeune voleur au grand cœur.
Du nom de la princesse aucune explication (au contraire dans le conte le nom de Raiponce pour la jeune fille est en rapport avec l’élément déclencheur des péripéties), en revanche la taille extraordinaire de ses cheveux est mieux expliqué et utilisé de manière plus judicieuse.
La sorcière reste une sorcière, mais son comportement a une meilleure explication que la simple méchanceté de la sorcière du conte.
Pour la fin en revanche rien ne change, tout se finit bien dans le meilleur des mondes !
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